samedi 4 décembre 2010

la sante du chef, la sante du president. la sante du roi

Je vous le dis! Pendant que la Cote d'Ivoire essaie de se doter d'un président comme tout pays indépendant et souverain, au Sénégal, un autre pays tout aussi indépendant et souverain, on emprisonne. Et pourquoi ? Une citoyenne a ose mettre sur la place publique, la question sacrée de la santé du chef de l'état. Crime de lèse majesté
Un président malade? Cela n'existe pas! Ah non, ils sont immortels. De quel droit ose t'on rabaisser au niveau très commun des citoyens ordinaires, le chef de l'état, le président de la république. Exception africaine? Oh que non, rappelez-vous François Mitterrand
La cour du Danxome était donc dans le vrai en annonçant : ZANKOU, la nuit est tombée au décès du roi.
Pardon..ai je dit..... décès? Comment ces immortels pourraient ils nous quitter

amicalement

vendredi 3 décembre 2010

Des elections, de nos elections

Quand tout cela va t'il finir? Quand est ce que nos élections deviendront elles un simple exercice de démocratie, d'alternance  et sans la frilosité de nos amis, ou dois je dire, nos parrains ? Qui gouverne la Guinée, la Cote d'Ivoire, le Sénégal, la RDC, etc?

dimanche 14 novembre 2010

50 ans en Afrique


 
2010, c'est l'année du cinquantenaire! 50 ans, un demi-siècle! 50 ans que plus de la moitié des pays africains sont indépendants; une indépendance que certains se sont vus octroyés gracieusement avec en toile de fonds des conditions, un pacte les liant a jamais ; d'autres ont du se battre pour l'avoir, c’est vrai.

Mais aujourd'hui que nous sommes tous nos pays sont "indépendants", qu’est ce qui les empêche d’avancer, de se développer? Pourquoi l’éducation, la santé, ne sont  elles pas encore vraiment accessible a toutes et a tous, pourquoi l’éducation n’est elle pas encore gratuite et obligatoire ? Pourquoi les pauvres doivent ils payer pour avoir accès aux soins de santé? Pourquoi presqu' aucune politique n'a encore vraiment pris en compte le destin des femmes ?

Si être indépendant, c'est avoir une constitution, le drapeau national, la devise, toutes choses symboles de souveraineté nationale, un gouvernement, un chef d'état élu, etc.; oui nous sommes tous indépendants et en principe maitres et maitresses de nos destinées en Afrique. On n’a pas à se plaindre n’est ce pas ?

Eh oui ! Ironie du sort ou pas, 2010, c'est aussi année électorale dans de nombreux pays. Cette année du cinquantenaire, anniversaire de l’indépendance  pourrait être aussi l'opportunité de rompre avec un demi siècle de ce que nous savons de la gouvernance en Afrique avec son lot de coups d'état, constitutions touchées et retouchées, gouvernements militaires et autres détournements de deniers publics..... Un tableau on ne peut plus sombre !

Alors, qui élit donc ces hommes à la tête de nos pays? Me demanderez-vous à juste titre. Eh bien comment répondre juste a une telle question quand plus de la moitié de nos populations sont analphabètes, quand les mêmes populations n'arrivent pas discerner un projet de gouvernement d'un autre, quand elles ne savent pas comment sont votés les budgets, pire quand elles ne savent même pas ce que leur garantit la constitution –même moult fois retouchée- qu’ils ont pourtant votée à coup de referendum parfois, etc.
Alors, bonne question : qui  élit nos gouvernants ?

Par quel tour de force arrivons-nous à élire les moins bons à la tête de nos pays ? Le système est pourtant transparent, me direz-vous ; puisque du bulletin individuel, nous sommes passés au bulletin unique, au comité électoral indépendant et autre LEPI (liste électorale permanente informatisée). Qui dit mieux !

Pourquoi est ce toujours le moins bon qui a  l'aval de la communauté internationale ?
Pourquoi est ce toujours de l'étranger que nos présidents pourtant élus chez eux sont rapidement reconnus?
Pourquoi, chaque fois que, par extraordinaire, la "vox populis! gagne, le président élu ne peut gouverner ou brusquement n’a plus les moyens de gouverner?
Pourquoi, dès qu’un homme –c’est toujours un homme en Afrique- est élu à la magistrature suprême, il devient « le meilleur », l’homme de la situation, celui que le peuple attendait et,  adieu alternance

A qui profite donc le désordre ? Des leaders de qualité pour l’Afrique arrangeraient-ils cette « communauté internationale » ? De toutes les façons, les guerres et autres soulèvement n’ont jamais empêché le transfert des richesses, souvent avec la complicité, mieux la cupidité des fils du pays. C’est clair que les conflits internes et autres soulèvements rendent le vol et le transfert des ressources naturelles plus aisé

50 ans d’indépendance, oui ! Disons qu’il y a encore du chemin à faire pour avoir des citoyens responsables, prêts à demander des comptes à leurs élus  et que si nous assumons cette indépendance, c’est notre responsabilité à tous et à toutes de développer cette région, de partout,  avec ou sans le Commonwealth, la francophonie, mais des dirigeants dignes de ce noms que nous aurons élus en connaissance de cause.

Il nous faut dénoncer, dépasser tout pacte colonial existant et avancer

Victorine Kemonou Djitrinou
Convergence-plus

samedi 30 octobre 2010